1990

Présentation du Colloque de Carpentras-Serres
21 et 22 Juillet 1990
(Résumé)

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"Le silence serait-il nécessaire à la vérité?
Il arrive que le silence en nous et la vérité existent l'un sans l'autre,
ou l'un par le refus de l'autre.
Mais le silence est l'étui de la vérité. Il est là".

René Char

 

Répétitions et ruptures dans la civilisation

Pour nous qui travaillons dans le cadre de cet Espace de Recherches depuis un an, qui vivons et travaillons dans cette région de Carpentras depuis des années, il nous apparaît que nous ne pouvons ni ne devons rester muets et qu'un acte symbolique soit nécessaire pour affirmer que l'heure est à la réflexion sur le lieu même qui a été le témoin le plus proche de la pire transgression.
C'est là où l'horreur a été perpétrée qu'il faut la désigner.
C'est ce qui a été fait lors des rassemblements des samedi et dimanche 12 et 13 mai à Carpentras;
Puis, il faut la nommer, une seconde fois, pour qu'elle ne disparaisse pas des mémoires, pour que la mémoire qui se recueille soit aussi mémoire qui témoigne. Qu'est ce que la Loi pour chacun d'entre nous?
En effet, cette question de la Loi, qui n'est pas appliquée ou qu'il faudrait revoir, reformuler, a été maintes fois évoquée. On a aussi beaucoup parlé des mots, qui peuvent tuer, et du silence qui peut être complice.
En quoi donc cet "imperceptible" du concept de Loi dans notre société contribue aux exclusions prononcées par les uns dans le silence des autres?
Qu'est ce que La Loi" pour un juriste, un philosophe, un psychanalyste, un historien, un linguiste, pour un religieux ou un laïc, quel est donc ce mot "Loi"?

Quels sont le statut de la parole et la place nécessaire du silence ?

 

"Accessible, proche et sauvegardée, au milieu de tant de pertes, ne demeura que ceci: la langue. Elle, la langue, fut sauvegardée, oui malgré tout. Mais elle dut traverser son propre manque de réponses, dut traverser un mutisme effroyable, traverser les mille ténèbres des discours meurtriers. Elle traversa et ne trouva pas de mots pour ce qui se passait, mais elle traversa ce passage et put enfin resurgir au jour, enrichie de tout cela".

Paul Celan

 

Sommaire

      Simone MOLINA Psychanalyste Présidente du " Point de Capiton",
  OUVERTURE du COLLOQUE
    Simone MOLINA

  TABLE RONDE SAMEDI 21 JUILLET 90
    Animé par Jacques HASSOUN
    Avec Léon ABRAMOWICZ
    Michel BERTRAND
    Jean-Pierre CATTENOZ
    Nadia FIASCHI
    Hubert HANNOUN
  TABLE RONDE DIMANCHE 22 JUILLET 1990
    "Répétitions et ruptures dans la civilisation"
   
Animé par Antoine SPIRE
    Avec Francine BEDDOCK
    Claude-Guy BRUERE-DAWSON
    Sidney CHOURAQUI
    Michel FENNETAUX
    Michèle GANEM
    Bernard HERSZBERG
    Eliane PERASSO
    Débats:
 

INTERVENTION de Mireille LAURENT
La loi, les mots, la mémoire

 

  TABLE RONDE DIMANCHE 22 JUILLET 1990
   
"SHOA -Le FILM"

    Animé par Antoine SPIRE
    Avec Francine BEDDOCK
    Anne-Marie HOUDEBINE
    Jean-Jacques MOSCOVITZ
    Jean-Jacques RASSIAL
  TABLE RONDE DIMANCHE 22 JUILLET 1990
   
"La loi, la Parole, le Silence"
    Animé par Antoine SPIRE
    Avec Moise AMAR
    Jean-Pierre CATTENOZ
    Carole DIAMANT
    Anne-Marie HOUDEBINE
    Jean-Pierre FAYE
    Jean-Jacques MOSCOVITZ

 

Simone MOLINA
Psychanalyste - Présidente du Point de Capiton

Ouverture du colloque
"LA LOI, LES MOTS, LE SILENCE"

Je veux tout d'abord vous remercier d'être venus aujourd'hui pour participer à ces journées.

Elles ont été, et c'est un reproche que certains ont cru devoir nous faire, organisées dans l'urgence... l'urgence n'est pas la précipitation mais c'est le mouvement qui résiste à la fermeture et à la banalisation auxquelles nous assistons depuis des semaines, e n ce qui concerne les effets de la profanation du cimetière juif de Carpentras en mai dernier, et cet acte lui-même, dont M. FENNETAUX dira que c'est "Auschwitz, au nombre près".

La difficulté à laquelle nous avons été confrontés, tant de la part de certains élus locaux que de certaines rédactions, a signé pour nous la nécessité de maintenir cette rencontre en juillet, et, pour ce faire, de louer cet amphithéâtre de Carpentras-Serres, après ce que la Mairie de Carpentras a nommé un "malentendu" (ce qui pourrait entrer dans le cadre de notre réflexion sous le vocable de mal-entendu) et que nous avons dénoncé comme des atermoiements.

Mais le soutien d'un grand nombre de personnes nous a permis de mener cette initiative jusqu'à ce jour.

"S'il est vrai que nous avons une responsabilité, chacune et chacun, dans la transmission de la mémoire des camps de la mort, où des millions d'hommes, femmes et enfants, qui n'avaient pour toute faute que d'être juifs, tziganes ou malades mentaux, considérés pour cela comme des sous-hommes par les nazis et le régime de Vichy, si donc nous avons une responsabilité face à l'héritage de l'oubli, comme l'intitule Francine BEDDOCK dans son excellent livre, quelle forme peut prendre, pour chacune et chacun, la résistance à l'oubli ?"

Sans doute, que pour nous, l'une des formes qu'elle a prise est la préparation de ces journées.

En effet, l'acte de profanation au cimetière juif de Carpentras a rappelé chacune, chacun à l'ordre de la mémoire.
Après des jours d'effarement douloureux, moments de perte, perte d'identité, perte aussi sans doute de l'oubli, de l'illusoire oubli, m'est apparue l'impérieuse nécessité de ne pas laisser le refoulement, l'oubli, recouvrir cette trace.
"Quand, sur la scène privée, l'oubli est une nécessité, sur la scène sociale, l'oubli est une trahison." écrivait F. BEDDOCK en 1987, après avoir vu le film "SHOAH" de Claude LANZMANN.

Ainsi, est-ce peut-être du lieu d'une possible trahison qu'est née l'idée de cette rencontre.
Cette possible trahison est inscrite en chacun de nous, dans cet écart irréductible, imprescriptible, entre la scène privée et la scène sociale, dont sont porteurs, à leurs corps défendants, les témoins de l'extermination, ceux filmés par C. LANZMANN dans Shoah, et d'autres qui, après Carpentras, ont voulu témoigner ayant pourtant toujours refusé de parler.

Quel que soit le roman familial d'un sujet, l'Histoire l'a rencontré un jour, et donc sa propre histoire familiale a croisé l'Histoire ; l'Histoire, c'est la mémoire des peuples, mais c'est aussi parfois le refus de la mémoire.

Michel FENNETAUX écrit, parlant de la génération née après la Seconde Guerre mondiale:
"La génération suivante a eu à se débrouiller avec cette faillite, cette inconsistance symbolique, et avec le réel qui l'accompagne, à savoir :ce trou, car, pour le dire crûment "il manque du monde", ce trou qui est le cerne de millions d'hommes, de femmes et d'enfants sacrifiés aux Dieux Obscurs.

Se représente-t-on bien ce que cela fut ? et que les mots en perdirent de leur crédibilité ?"
Une parole pourrait-elle faire acte d'un après-Carpentras ? telle est la question qui, après coup, m'apparaît posée dans l'initiative de ce Colloque.

C'est donc de la valeur des mots qu'il sera aussi question lors de ces journées, et du silence aussi.
Rappelons-nous en effet que nous vivons une époque où il est possible de diffuser des contre-vérités sans se trouver plus inquiété.
L'après-Carpentras, pourrait-il être le moment de cette prise de conscience, sorte de ligne de partage à partir de laquelle se trouve interrogée la responsabilité de chacun face aux débordements verbaux, figure de l'obscénité, qu'on a nommé "dérapages", calembours qui renvoient à la fascination de l'horreur, et mensonges au regard de l'histoire.
Car là encore, si, pour la psychanalyse, c'est du mensonge que peut surgir une vérité, dont les analystes savent qu'elle n'est pas toute, peut-il en être de même sur la scène sociale?

Pour la psychanalyse, le concept de "Loi", ne recouvre pas absolument la notion juridique de "Loi''
"L'homme parle donc, mais c'est parce que le symbole l'a fait homme" écrit LACAN en 1953, dans "fonction et champ de la parole et du langage", et plus loin: "La fonction symbolique se présente comme un double mouvement du sujet: l'homme fait un objet de son action, mais pour rendre à celle-ci, en temps voulu, sa place fondatrice ; " dans cette équivoque est donc tout le progrès d'une fonction où alternent action et connaissance (p. 284).

Plus loin encore: "C'est dans le nom du père qu'il nous faut reconnaître le support de la fonction symbolique qui, depuis l'orée des temps historiques, identifie sa personne à la figure de la loi".

Qu'il y ait un avant-Carpentras et un après- Carpentras, c'est le souhait que formulait le grand Rabbin SITRUK, lors de la cérémonie religieuse du dimanche 13 mai, en évoquant la figure du Père dans la Thora. Si l'on peut fortement regretter ses récentes déclarations, il a su pourtant ce jour là dire en quoi l'ultime transgression de ce mois de mai 1990 était intolérable.

Carpentras était un symbole, est devenu un symbole ? Est-ce pour autant un symptôme de l'antisémitisme en France ? c'est la question que posait A. FINKELKRAUT, dans un article récent de POLITIS.
Mais Carpentras et sa région, c'est aussi ce lieu où ceux et celles qui ont organisé ce Colloque vivent et travaillent ; et peut-être est-il nécessaire que je précise, puisque la confusion a souvent été faite, que l'Espace de Recherches qui vous accueille aujourd'hui a été créé voici un an. Des textes disponibles, des travaux du Point de Capiton témoignent de la préoccupation qui est la nôtre que les Psychanalystes ont à se laisser interpeller par leur temps, comme FREUD et LACAN l'ont été, si on veut bien les lire.

Etre interpellé par son époque, cela signifie aussi être ouvert à la réflexion qui vient de lieux et de disciplines diverses.

La pluralité des disciplines représentées dans les différentes tables rondes a été donc notre souci.

 

Avant de passer la parole à Jacques HASSOUN qui animera la première table ronde "Répétitions et Rupture de la Civilisation", je veux tout d'abord personnellement remercier Mireille LAURENT, en compagnie de laquelle s'est effectué ce travail de réflexion et d'organisation nécessaire à ces journées, ainsi que Didier LALAUZE, et Jean-François LAURENT.

Je veux dire ma reconnaissance à Jacques HASSOUN, dont l'écoute et la disponibilité nous a été d'un grand soutien, ainsi qu'à Antoine SPIRE pour son adhésion immédiate à cette initiative, son soutien et sa grande franchise.
Dire aussi mon amitié à Main GROSAJT, dont je regrette que nous n'ayons pu présenter quelques toiles, peintes dans le silence douloureux d'après Carpentras, ainsi qu'à Mohamed Habib SAMRAKANDI, rédacteur de la revue "Horizons-Maghrébins", de la Faculté de Toulouse, qui nous a gracieusement prêté la magnifique exposition de Calligraphies Arabes sur les Droits de l'Homme, et qui, pour des raisons familiales ne pourra pas être là aujourd'hui.

Et puis, il y a ceux et celles qui nous ont dit combien ils regrettaient de ne pouvoir être disponibles pour ce Colloque:

Françoise WILDER, Psychanalyste à Montpellier, dont la clarté de la pensée et des propos a fait avancer ma propre réflexion, ainsi que Anne-Lise STERN, que Mireille LAURENT souhaite remercier tout particulièrement. Elle en dira quelques mots lors de son intervention.

Et puis Nicole LAPIERRE du CETSAP, Ariette FARGE, Historienne et Henri ROUSSO, spécialiste de l'Histoire de Vichy, Daniel LINDENBERG, également Historien. Elie WIESEL, que je n'ai pas à présenter, qui nous a adressé tous ses voeux pour ces journées, ainsi que Jean KAHN, Président du CRIF. Michel ZAOUI, Avocat, qui ne pouvait être disponible, ainsi que Pierre GENCE, peintre à Marseille, et Sarah KOFMAN, Philosophe.
Dionys MASCOLO, écrivain et cinéaste nous a adressé une lettre émouvante dans laquelle il fait le vœu "que cette rencontre contribue à faire reculer la bête immonde qui subsiste dans quelques têtes."

Daniel FAHRI, Rabbin du Mouvement juif libéral et Marc-Alain OUAKNINE nous ont dit combien le thème de ce Colloque s'inscrivait dans leurs recherches et leurs préoccupations. Mohamed ARKOUN, Islamologue de l'Université de Paris, dont nous espérions qu'il puisse intervenir nous a fait savoir cette semaine que du fait d'un voyage prolongé à Berlin, il ne pourra être présent aujourd'hui.
Enfin Armand ABECASSIS, Viviane FORRESTER et Cherifa BENABDESSADOCK, dont les noms ont été cités dans la plaquette d'information, ont dû, pour des raisons personnelles renoncer à participer et nous ont fait part de leur regret.

Certains intervenants aux tables rondes n'ont pas été cités dans le dépliant d'information que nous avons fait imprimer avant d'avoir leur réponse définitive ; nous serons donc heureux d'accueillir:
- J.J. MOSCOVITZ, J.J. RASSIAL: Psychanalystes
- Sidney CHOURAQUI : Juriste et Eliane PERASSO : Avocate et Psychanalyste
- Hubert HANNOUN Philosophe des Sciences de l'Education
-J.P. CATTENOZ: Prêtre
- Moïse AMAR: Rabbin de la synagogue d'Avignon

Enfin, J.P. POLY : Juriste et Historien et Alain CHOURAQUI : Juriste et Sociologue au LEST d'AIX seront dans la salle.

REPETITIONS ET RUPTURE DANS LA CIVILISATION

Il est une insistance dans la culture : celle de l’exclusion. Nous partirons de ce terme, pour considérer ce qui, dans l’Histoire de France apparaît comme une mise à l’index de populations indigènes : Protestants (Saint Barthélémy, Révocation de l’Edit de Nantes, Dragonnades), Juifs (exclusion des XIIIe et XIXe siècles, délégitimation par les lois de Vichy, puis déportations au XXe siècle).La Révolution Française, en émancipant les protestants, les noirs, les juifs, les comédiens et les bourreaux, en leur octroyant la citoyenneté, semblait avoir réintégré dans l’histoire de la France post-révolutionnaire, les marginaux et les exclus.L’affaire Dreyfus d’une part, la persistance du sentiment anti-protestant d’autre part (Barrés écrit en 1920 dans Scènes et Doctrines du Nationalisme "l’antiprotestantisme, c'est une protestation contre l’accession des étrangers aux charges de l’Etat"; indiquent qu’il ne suffit pas de légiférer pour permettre que la société s’ouvre à ses exclus : ici est donc posée la question de la symbolisation et de la Loi.A l’Abbé Grégoire, aux dreyfusards et aux Républicains qui offrirent un refuge aux juifs délégitimés par les lois de Vichy, s’opposent tous ceux qui semblent camper dans "l’inamovible, l’inexilable d’un Réel" où l’autre est rejeté comme radicalement différent, cependant qu’insistent dans la civilisation les phénomènes d’exclusion et le retour toujours possible de l’horreur.

Table ronde animée par JACQUES HASSOUN (Psychanalyste - Ecrivain)
Avec: Léon ABRAMOWICZ Ecrivain, Universitaire
Michel BERTRAND Pasteur, Pdt du C.R. de l'Eglise Réformée de France
Jean-Pierre CATTENOZ Prêtre
Nadia FIASCHI Psychologue clinicienne, Psychothérapeute
Hubert HANNOUN Philosophe des Sciences de l’Education

La Loi, les Mots, la Mémoire

 

    "Le devoir de toute communauté humaine est d’être dépositaire de la Mémoire...
Ce lieu de la Mémoire, s’il est préservé, permet aux êtres de tenir ensemble
".

    Quelles sont nos responsabilités de citoyens dans l’élaboration de la mémoire sociale?    A cette question fondamentale "comment vivre avec les autres ? ," la Loi voudrait répondre; quelle Loi ?Qu’est-ce que la Loi? Quel est ce mot, qui désigne tout autant la norme respecter que la référence éthique?

Table ronde animée par Antoine SPIRE (Journaliste, Producteur de "Voix du Silence" à France-Culture)
Avec:
Francine BEDDQCK Professeur de lettres - Psychanalyste
Claude-Guy BRUERE-DAWSON Universitaire - Psychanalyste
Sidney CHOURAQUI Juriste
Michel FENNETAUX Psychanalyste
Michèle GANEM Universitaire - Linguiste
Bernard HERSZBERG Professeur Paris XII -
Praticien l’Hopital H. Mondor.
Eliane PERASSO Avocate - Psychanalyste
 

Note: - Mme Michèle GANEM et Mr BRUERE-DAWSON n’ont pas souhaité voir leur intervention publiée.

L’intervention de Mr Sidney CHOURAQUI transcrite ici regroupe celle qu’il a donnée le Dimanche matin et lors de la table ronde du Dimanche aprés-midi "La Loi, la Parole, le Silence".

Antoine SPIRE : -Bien. Donc ce matin, autour de la table ronde,- Tout au bout, ici, il y a Eliane PERASSO (avocate). Elle a suivi une psychanalyse, donc elle a une certaine compétence psychanalytique. Elle a travaillé avec LEGENDRE. Elle est ancienne adjointe au Maire de Marseille. - A côté de moi Michel FENNETAUX, auteur de "La Psychanalyse, chemin des lumières?" publié chez Point hors ligne. Il est psychanalyste, membre de la Convention Psychanalytique, élève de Jean Toussaint Desanti. Son livre, donc, "La Psychanalyse, chemin des lumières ?" est publié chez Point hors ligne.
- A ma droite, immédiatement, Michèle GANEM qui est linguiste, professeur à Grenoble, et qui nous parlera de la mémoire.
- A côté d’elle, Claude-Guy BRUERE DAWASON , professeur de psychopathologie clinique à l’Université Paul Valéry de Montpellier, qui vient de soutenir une thèse d’état sur la psychosomatique.
- Ensuite à côté de lui, Bernard HERSZBERG , professeur de bio-physique à Paris (12e). Vous avez certainement lu dans Libération sa tribune libre qui parlait des termes de la loi antiraciste. Bernard HERSZBERG travaille sur les termes de cette loi antiraciste.
- A côté de lui, Monsieur CHOURAQUI. Sidney CHOURAQUI est le représentant de la LICRA Aix-Marseille. C’est un praticien des lois antiracistes, un avocat à la retraite. Il nous parlera à la fois de la législation antiraciste, de la jurisprudence, et des problèmes de négation.
- Enfin, Francine BEDDOCK, auteur d’un livre "L’Héritage de l’oubli" à"Z'EDITIONS", avec qui nous parlerons de la mémoire.

 

"SHOAH - Le Film"

Table ronde animée parAntoine SPIRE
Avec:
Francine BEDDOCK Psychanalyste - Universitaire
Anne-Marie HOUDEBINE Psychanalyste - Universitaire
Jean-Jacques MOSCOVITZ Psychanalyste
Jean-Jacques RASSIAL Psychanalyste

Note: Francine BEDDOCK, Anne-Marie HOUDEBINE et Jean-Jacques MOSCOVITZ ont publié, avec d’autres psychanalystes "SHOAH - LE FILM" Edition GRANCHER.


 La Loi, la Parole, le Silence

Table ronde animée par Antoine SPIRE
Avec:
Moïse AMAR Rabbin
Jean-Pierre CATTENOZ Prêtre
Carole DIAMANT Directrice en communication
Anne-Marie HOUDEBINE Psychanalyste
Jean-Pierre FAYE Philosophe
Jean-Jacques MOSCOVITZ Psychanalyste
   

FREUD en 1929 parlait en ces termes du "Malaise de la Civilisation la question du sort de l’espèce humaine me semble se poser ainsi le progrès de la civilisation saura-t-il, et dans quelle mesure, dominer les perturbations apportées la vie en commun par les pulsions humaines d'agression et d’auto-destruction ?    A notre époque où le souci d’une information rapidement distribuée entraîne des effets pervers, où les paroles médiatisées des uns se développent dans le silence des autres, où dans les paroles véhiculées se laisse entrevoir la question de l’étalonnage de l’horreur, avec la fascination qu’elle exerce, quand choisit-on de parler et au nom de quoi, quand choisit-on de faire silence ?Quels sont le statut de la parole et la place nécessaire du silence ?

Note Carole :DIAMANT intervient au nom du groupe "Recherche, Réflexion, Action" de Paris.

 

LA LOI DE L’AMOUR
Jean-Pierre CATTENOZ

I. INTRODUCTION
Il. LES MORALES DE L’OBLIGATION
III. LE COMMANDEMENT DE L’AMOUR

 

AVEC LE SOUTIEN DE:
- La DRAC
- Le Conseil Général
- Jeunesse et Sport

ET LA PARTICIPATION DE:
- La Librairie de l'Horloge de Carpentras
- La Revue Horizon Maghrébin de Toulouse "Exposition Calligraphies Arabes et Droits de l'Homme"

Nous remercions tout particulièrement pour leur soutien et leur aide dans l'organisation de ces journées:

- Jean-YvesABECASSIS - Mme BASCOU (Librairie de l'Horloge à Carpentras)
- Françoise BRAVELET - Mr BRUN (Conseiller Municipal de Carpentras) -Jacques BRUNIER
- Mme COLOMBANI et la DRAC - Joseph CORDA et Studio-Graph' (Avignon)
- Mr DANQUIGNY et le MRAP de Vaucluse -Isabelle FALCHETTI - Jacqueline FERRAND
- Mr. GATEL (Député du Vaucluse) et le Conseil Général - Christian GAYETTI - J.P. GONIN et "Accents Multiples"
- Marie-Claude GEIGANT et l'équipe de "SOLIDARITE" de Carpentras
- Annie LAGIER (Galerie Annie-Lagier de l'IsIe sur Sorgues)
- Didier LALAUZE -Jean-François LAURENT- Christine MASSON-LACROIX
- Françoise MILLET - Mr NICOD et la LICRA -Jacques OLIVIER - Elisabeth RAFFAELI
- Antoine TORSIELLO - Michele TURC - Viviane VENDROUX -Mr VIOLET et la Direction de Jeunesse et Sport.

Simone MOLINA, Mireille LAURENT, Françoise RICARD