Présentation du colloque des 22 et 23 novembre 2003

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INTRODUCTION AU COLLOQUE

Si " Le Réel " est ce qui est impossible à dire, quelles sont les positions du poète, du psychanalyste, et en somme, du sujet humain, face à cet impossible ?
Le " Réel " n'est pas la réalité, même si ses manifestations ont parfois la saveur d'un " trop de réalité ". Il n'est pas à entendre comme un tout : chaque sujet est concerné par des " bouts de réel ". Ainsi, Lacan parle-t-il du " Réel de la jouissance " et " de l'extase mystique ", du " Réel du corps "…
Le " Réel est toujours ce que nous n'attendions pas " écrit H. Maldiney. Il participe de l'effroyable du traumatisme, de la déstructuration psychotique ou de la disparition de l'aimé.
Il y a dans la notion de " Réel " quelque chose des gravats qui s'imposent au bâtisseur, un " reste " comme l'énonce Jacques Lacan qui a fait du " Réel " une catégorie à entendre dans son nouage, ou son défaut de nouage, avec le Symbolique et l'Imaginaire autour de l'objet.

Le Réel est ce qui travaille le poète " en sous-œuvre ", dans son appréhension muette et immédiate du monde, avant qu'un mot, une sonorité, un geste, ne surgisse pour faire enfin bord, margelle…
Ainsi, le psychanalyste qui voudrait faire l'économie d'en être traversé dans son écoute et dans sa pratique y perdrait toute présence, pour fonctionner comme technicien de la relation.
" J'ai toujours dit que notre travail quotidien devait obéir à la logique poétique ", dit Jean Oury dans ses " Conversations sur la folie " avec Marie Depussé.

Le Réel confronte le sujet au hors-temps, parfois à l'exclusion sociale. Alors, s'impose à lui la nécessité de créer un espace pour 'traduire' plutôt qu'expliquer
Il ne s'agira donc pas, lors de ce colloque, de prétendre à une quelconque exhaustivité, mais de " faire partage ".
C'est dire que ces journées ont pour ambition de laisser la parole se déployer à partir de la résonance que ce thème aura eue et aura pour chacun.


S. Molina . présidente du Point de Capiton.


PROGRAMME

Samedi 22 Novembre 2003

Ouverture
Jean-Michel Gremillet, Directeur du Théâtre de Cavaillon-scène nationale
Simone Molina : la Poésie, une margelle du Réel ?

Lectures par J.Cl Xuereb, J.L Giovannoni.

Simone Molina : Poésie et Réel : la Poésie, une margelle du réel ?
" Le Réel est ce qui travaille le poète 'en sous-œuvre', dans son appréhension muette et immédiate du monde, avant qu'un mot, une phrase, une sonorité, un geste, ne surgisse pour faire enfin margelle à ce " Réel " dans son irréductible 'non-sens'.
C'est dire que le psychanalyste qui voudrait faire l'économie d'en être traversé dans son écoute et dans sa pratique y perdrait toute présence, pour fonctionner, comme technicien de la relation, rallié au psychologisme explicatif "

Michèle. Aquien : Poésie et réalité.
" Baudelaire disait que le langage poétique ouvre à ce qu'il y a de plus réel, Saint John Perse y voyait le surréel, en opposition avec le langage de la communication, qui offre une illusion d'un rapport avec le réel. C'est que la réalité de l'homme est un réalité créée par et avec le langage et singulièrement le signifiant, et que le poète a avec le signifiant et le langage un lien fondé sur du savoir. Il est en quelque sorte maître du monde de signifiants qui lui a été apporté, et au fur et à mesure qu'il lui est apporté, et comme tel il informe le monde signifiant des autres hommes, à partir de son être propre. De plus, le langage poétique ouvre largement le champ des possibilités de la langue et permet donc une ouverture du sens vers de nouveaux aspects de la réalité qu'il découvre (invente au sens propre).

Jean-Louis Giovannoni, La distance d'une épaisseur
" Il ne s'agit pas de se détacher du Réel, mais de créer une semelle de protection contre son insistance. L'appui poétique se fait par la partie interne. On touche le sol mais par la distance d'une épaisseur. "

Michel. Fennetaux : Dire le corps malade, dire le Réel

" Théâtre de l'Autre Scène ", Lectures.

Instants Poétiques de I. Mounier.

Jean-Pierre Raffaelli : Rendre la réalité à la réalité ?
"Déjà dans " Equipée ",Victor. Segalen se posait la question : " l'imaginaire déchoit-il ou se renforce-t-il quand il se confronte au réel ? Le réel n'aurait-il point lui-même sa grande saveur et sa joie ? ". Plus prés de nous, le poète espagnol James Siles écrit :" Poétiser est un acte de réalité et de langage "
Rendre la réalité à la Réalité : Faut-il choisir sous forme de réponse ? Plutôt rendre compte de ces quêtes ; les confronter comme un qui rêverait les yeux ouverts…"

" Théâtre de l'Autre Scène ", Lectures.

Vincent. Mazeran : Corps et Ecriture.

Lectures :
Pascale Hassoun, extraits de " portraits de sept femmes psychanalystes ",
et autres auteurs.

 

Dimanche 23 Novembre 2003


Textes impromptus, par Chistian Mazzucchini.

August Ruhs : Le peintre Arnulf Rainer, entre créativité psychotique et puissance analytique.
"Sous la condition que la créativité artistique implique toujours un travail de théorie, l'art dit expérimental ou d'avant-garde y occupe une position privilégiée en se vouant à la structure de médiation, à l'essence d'un médium, et aux solutions de problèmes formels. Entre la physique du réel, et la métaphysique du visible et de l'invisible, s'étend la physiologie de la perception, la phénoménologie de l'expérience visuelle et la psychanalyse de la scoptophilie avec ses tabous et son objet si difficile à saisir : le regard.
Avec sa 'peinture pour quitter la peinture', avec son 'action-painting' et ses 'retouches' ; l'artiste autrichien Arnulf Rainer nous ouvre un accès aux processus et aux phénomènes psychotiques œuvrant à l'impossible d'une poésie du réel."

Michèle. Jung : Faire bord au Réel
" Quelque chose aurait dû rester dans l'ombre et en est sorti… lors d'une relecture, en allemand, de " Das Unheimliche " ( S. Freud 1919)."

Lectures par Jen-Claude Xuereb.

Jacques. Broda : Ma rencontre avec Paul Celan.

Frédérique. De Carvalho : Le travail poétique et le cristal de roche :
" Une 'Montagne Saint Victoire' de Cézanne ou 'les kakis' de Mouch'i vous éveillent à un espace si réel qu'il vous arrache à l'irréalité des perceptions communes " Henri Maldiney.
Ainsi le réel de l'art, -le réel de la poésie, n'est donc pas la représentation d'un monde qui serait comme séparé, extérieur, pré-existant comme tel, ni la copie de son image perceptible à nos sens, mais bien la connaissance du monde et de l'œuvre, et, pour suivre H. Maldiney, l'évènement du monde dans et par, par et à travers l'avènement de l'œuvre.
" Le réel est ce que je ne peux imaginer. Il est le soi-surprenant, excédant toute prise, tout système de captage et de retenue. La sur-prise est co-originaire avec l'existence. " Il y a " dit : " j'y suis ". H. Maldiney
Le réel est la question de la présence au monde. La poésie s'écrit dans l'Ouvert de la question. Le poète, ouvrant l'espace du poème, œuvrant au poème, ouvre l'ouverture du monde, trace l'écart, - donc le lien (le parfait du palindrome écart-tracé)-, éreinte la tentative du 'il y a quelqu'un quelque part qui essaye de dire le dire'.


" Chantier interdit au public " Spectacle du Théâtre de l'Autre Scène, sur des textes de l'atelier " Papiers de Soi ".

Table Ronde.
Introduction : Dominique. Sorrente, " Le Beau hiatus du Réel ".
Il s'agira de croiser les expériences de différents créateurs (…) Chacun évoquera sa propre démarche d'avènement des mots et les enjeux avérés ou supposés de son activité. (…) ainsi on partira en quête du réel dérobé et de ce que les poètes en disent

OUVERTURES

Jean-Michel Gremillet


Les poètes ne font que remuer les règles et les mots.

Casser la syntaxe, casser la langue, casser le vocabulaire, inventer des mots, les rompre, les faire se cogner les uns contre les autres, les assembler, les disjoindre, faire entendre des assonances, des résonances, des dissonances, des rimes intérieures.

Mais aussi, et grâce à ça, faire entendre un peu de ce qui n'est pas dit.

On ne dit pas tout ce qu'on veut dire - souvent on ne peut pas - et on dit très peu pour faire entendre plus.

Les poètes savent ça, casser, inventer, parce qu'ils savent qu'il est essentiel dans le bruit des mots d'entendre ce que le langage fait sans le dire.

Détecter ce qui opère là.


Les gens pensent que tout a un sens. Et un seul sens. On pense que ce qui est important c'est d'être clair :

" Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément. "


Eh bien justement non, il ne faut pas que les mots arrivent aisément, et il est plus intéressant d'aller chercher dans le non-clair.

(…)
La philosophie, les sciences et l'art sont trois moyens d'avancer dans la connaissance de nous-mêmes. Ces moyens ont des voies apparemment différentes mais finalement tous doivent - la philosophie en premier - se confronter au doute.
La pensée n'avance pas autrement que par des avancées qui sont détruites et remplacées par d'autres avancées.

C'est le mouvement de la pensée.

Claude Régy
L'état d'incertitude (Les Solitaires Intempestifs)

 

La poésie, une margelle du Réel ?

Simone Molina
Présidente du Point de Capiton


Le thème de ce colloque " Poésie et Réel " a travaillé en " sous-œuvre " depuis plusieurs années tout au long des réunions publiques initiées par le Point de Capiton.
Ainsi a-t-il sans doute parcouru les rencontres autour des thèmes de l'écriture et de la trace,
a-t-il circulé lors des débats sur la loi symbolique, la transmission et les effets traumatiques de l'Histoire, l'exclusion dans le social et la mise à l'index de " l'étranger ", était-il présent lorsque le Point de Capiton interrogeait, à partir de la clinique, le transfert et l'interprétation, l'absence et la privation, le corps et ses manifestations somatiques et symptomatiques, ou l'énigme que recèle le mot d'esprit.
Travailler en " sous-œuvre " se dit de cette action du bâtisseur qui, alors que la construction supérieure doit être maintenue, déblaie les gravats de la partie inférieure en même temps qu'il consolide les fondations du bâtiment.

Il y a dans la notion de " Réel " quelque chose de ces " gravats " qui s'imposent au bâtisseur, un " reste " comme l'énonce Jacques Lacan qui a fait du " Réel " une catégorie à entendre dans son nouage, ou son défaut de nouage, avec le Symbolique et avec l'Imaginaire.
Pour J. Lacan, le " Réel " est ce qui ex-iste, cet impossible à normaliser dans l'ordre de la raison, et qui, s'il résonne chez le névrosé, est envahissant chez le psychotique. Il est " ce qui ne cesse pas de ne pas s'écrire ", et il est en même temps le sceau de la condition humaine.
Il s'annonce comme un rappel de l'impossible toute puissance de l'homme sur le monde et sur le vivant., impossible maîtrise absolue à laquelle le petit d'homme se confronte dès sa naissance comme seul être vivant ayant à advenir au langage par le biais du désir de l'Autre.
Pour le petit d'homme, comme pour le scientifique, Le Réel est l'origine et la source d'un doute fondateur nécessaire puisque toute découverte est l'expression d'un cheminement où se mêlent erreur et vérité.

Ce doute fondateur est pour Lacan un équivalent du sexe féminin, impossible à symboliser.
A ce titre, interroger le rapport ou le non rapport de la poésie et du Réel, c'est mettre au cœur de ces journées la question de l'homogène et de l'hétérogène, celle de la différence ou plutôt d'un principe différentiel.
D'où le sous-titre de ces journées : " Poésie et Réel : La poésie, une margelle du Réel ? ", dans lequel la margelle indique la présence du puits sans l'énoncer…

Le " Réel " n'est pas la réalité, même si ses manifestations ont parfois la saveur d'un " trop de réalité ". En effet, "le Réel se spécifie par la manière singulière dont un sujet s'y trouve accroché " , écrit Martine Lerude. le Réel n'est pas à entendre comme un tout ". Chaque sujet est concerné par des " bouts de réel ".
Ainsi, Lacan parle-t-il du Réel de la jouissance et de l'extase mystique, du " Réel du corps ", corps qui échappe du fait de la maladie, ou de la mort.
Le " Réel est toujours ce que nous n'attendions pas " écrit H. Maldiney. C'est dire qu'il participe de l'effroyable du traumatisme, de la destructuration psychotique ou de la disparition de l'aimé.
Il est aussi ce qui interroge et surprend le chercheur, ce que le technicien ne veut ni entendre, ni prendre en compte, soumis qu'il est à la signification et au comptage, dérives que certains auteurs de science-fiction veulent nous faire percevoir. Le "Réel " serait-il alors ce qui revient au " technicien " comme effet de surprise, avec la déroute de ses objectifs ?

Le " Réel " est ce qui travaille le poète en " sous-œuvre ", dans son appréhension muette et immédiate du monde avant qu'un mot, une phrase, une sonorité, ne surgisse pour faire enfin margelle à ce " Réel " dans son irréductible " non-sens ".
Il est ce qui travaille le peintre dans le suspens de son geste.
C'est dire que le psychanalyste qui voudrait faire l'économie d'en être traversé dans son écoute et dans sa pratique y perdrait toute présence, pour fonctionner comme technicien de la relation, rallié au psychologisme explicatif.

Ne peut-on avancer également cette hypothèse pour ce qui se joue au quotidien dans les établissements que l'on ne nomme plus " psychiatriques ", et qui, pour autant, continuent à recevoir les personnes en souffrance psychique ?
" J'ai toujours dit que notre travail quotidien devait obéir à la logique poétique ", dit Jean Oury dans ses " Conversations sur la folie " , avec Marie Depussé.

" C'est pour autant qu'une interprétation juste éteint un symptôme, que la vérité se spécifie d'être poétique .. " disait J. Lacan dans sa leçon du 19 avril 1977.
En effet, l'interprétation psychanalytique (qui toujours touche au Réel), comme l'instant poétique , sont ouverture à la surprise en même temps qu'effet de surprise pour celui qui parle, qui œuvre et pour celui qui écoute, qui perçoit.
Ils sont ce lieu de passage nécessaire pour qu'un être advienne à l'éprouvé de son désir et de sa présence au monde.
Ils interrogent les marges et la capacité créatrice de l'homme face à l'impossible à dire, sa difficulté d'échapper à une pensée dont la binarité est réductrice.

Le " Réel " et la poésie ont en commun de témoigner d'une dimension anhistorique de l'expérience humaine.
Le Réel confronte le sujet au hors-temps.
Alors, s'impose à lui la nécessité de créer un espace pour " traduire " plutôt qu'expliquer. Il s'agit d'un espace non pas dans la langue, mais dans la destructuration de la langue et dans ses silences, dans une altérité invoquée, appelée.
"… j'ai essayé d'écrire des poèmes : pour parler, pour m'orienter, pour m'enquérir du lieu où je me trouvais et du lieu vers lequel j'étais entraîné, pour me projeter une réalité ", disait Paul Celan en 1958.

La poésie soutient aussi cette nécessité radicale d'écouter l'autre dans sa subjectivité et de faire partage de symbolisation.
Alors que " le Réel " a laissé le sujet égaré et dans une solitude confondante, celui-ci invoquera le poème, cette parole venue d'un autre, pour faire bord à l'innommable.

C'est ce dont témoignent au plus juste Jorge Semprun récitant des vers de Baudelaire à Maurice Halbwachs mourant dans l'enfer de Buchenwald, et Primo Levi qui, dans l'enfer d'Auschwitz, retrouve ces vers de Dante qu'il lui semble soudain entendre comme pour la première fois : " Considérez quelle est votre origine : Vous n'avez pas été faits pour vivre comme des brutes… "
" L'espace d'un instant, écrit Primo Levi , j'ai oublié qui je suis et où je suis ".

Le poème, dans la fulgurance douloureuse ou jouissive de son écriture, comme dans l'instant poétique qu'en confère sa lecture ou sa récitation serait-il également un " reste ", ce qui reste de " parole " lorsque toute logique échappe ? Ce qui atteste d'une humanité malgré tout ? Ce qui signe un possible là où règne l'impossible ? Ce qui tente d'inscrire que " ça résonne encore "…

" ça résonne encore…. "
Il ne s'agira donc pas, lors de ce colloque, de prétendre à une quelconque exhaustivité, mais de " faire partage ".
C'est dire que ces journées ont pour ambition de laisser la parole se déployer à partir de la résonance que ce thème aura eu et aura pour les intervenants, ou les membres des groupes de travail qui s'y sont engagés, comme pour les participants dans la salle.


Il importe, pour conclure cet " argument " de dire quelques mots sur ce qui se présentera comme un contrepoint au cours de ces journées et alentour :
Certains actes sont parole : des " instants poétiques " seront proposés comme temps d'inspiration, voire de respiration, par une comédienne, Isabelle Mounier.
Des textes et poèmes seront lus par les comédiens du " Théâtre de l'Autre Scène " (Montfavet) et inscriront des moments de scansion au cours du colloque.


Comme à chaque rencontre publique du Point de Capiton, une exposition est proposée :
Jean-François Coadou, Anne Vanier-Drüssel et Patricia Roussel sont parmi nous. Leurs œuvres sont exposées chez IZO, à quelques pas du théâtre.
Nous accueillons les photographies d'Evgen Bavcar , que Jacques Boesch, responsable à la culture pour les hôpitaux de Genève nous a fait connaître. Nous regrettons leur absence, ainsi que celle de Kathleen Kellé-Lainé qui n'a pu se joindre à nous aujourd'hui, et que nous inviterons pour une autre rencontre.


Par ailleurs, une table accueille des ouvrages d'art :
" Editions Bernard Gabriel Lafabrie " de Paris, pour un livre initié par Claude Maillard " Portraits de 7 femmes analystes ". Pascale Hassoun, présente aujourd'hui nous lira des extraits d'un texte que Claude Maillard, ne pouvant se déplacer, nous a adressé.
"L'Atelier des Grames " est présent ces deux journées. Un rétrospective sera présentée également fin novembre 2003 à la Galerie Annie Lagier de l'Isle sur la Sorgue.

Des tables-Librairie du Point de Capiton et de la Mémoire du Monde permettront de faire connaître des auteurs, et des éditeurs de poésie : dont les éditions " Les Cahiers du Détour " (Paris), les Editions Unes, ….ainsi que les ouvrages des intervenants.


Je tiens ici à remercier Jean-Michel Gremillet et son équipe, pour l'intérêt qu'ils ont porté à ce projet et pour leur souci d'accueillir le Point de Capiton comme un partenaire.

Merci aussi aux intervenants que je vous présenterai au fur et à mesure du colloque.

Enfin, je veux présenter et remercier les discutants, présents dans la salle, qui aideront aux débats, que nous souhaitons le moins convenu possible : Jeanne Bernard, Jean-François Coudurier, Marie Depussé, Hillel Feuerwerker, Jacqueline Mathieu, et enfin René Pandelon.

Je remercie les poètes invités , Jean-Louis Giovannoni, Dominique Sorrente, et Jean- Claude Xuereb. Je passe tout de suite la parole aux poètes.

LISTE DES INTERVENANTS

Colloque du Samedi 22 et Dimanche 23 novembre 2003
Avec le Théâtre de Cavaillon Scène nationale

· Textes de F. Tosquelles dits par Ch Mazzuchini
· Présence poétique : I. Mounier
· Lectures : J.C Xuereb, Théâtre de l'Autre Scène
· Livres d'Artistes de l'Atelier des Grames,
· Editions B.G Lafabrie : "Portraits de sept femmes psychanalystes ",Idée originale de Cl. Maillard.
· Librairie " Mémoire du Monde "
· Actes du Point de Capiton, Editions Papier de soi
· Photographies, Sculptures, Gravures, Peinture :
E.Bavcar, JF Coadou, A. Vanier-Drüssel, P.Roussel (exposition du 14 au 27 Nov.)
Galerie IZO 368 Av de Verdun, Cavaillon.

Partenariats : Théâtre de Cavaillon-scène nationale. ECRPF, C.Hospitalier et Ateliers de Création de Montfavet, Izo 368, Défriche-Compagnie, Terres d'encre,Galerie Annie Lagier.
Soutien de Pascale Hassoun, Maguy Monmeyran, et Martine Pringuet (Médiathèque La Durance).

Groupe de travail pour la préparation du colloque :
Michèle Alligier, Geneviève Badoc, Paquerette Barbe, Jean-François Coudurier, Hillel Feuerwerker, Elisabeth Frattini, Colette Georges, Michèle Jung, Clotilde Marceron, Simone Molina, Christian Morand, Marie Olmucci, Isabelle Possamaï, Philippe Raimond, Patricia Roussel ; Marie Marchetti

Techniciens du Théâtre de Cavaillon :
Marcel Abran, Jean Luc Bourdon, Julien Cruz, Bruno Galatioto, Esther Gonon, Jean Michel Gremillet, Jean Claude Herbette, Jean Louis Laurent.

INTERVENANTS

Michèle Aquien, professeur de poétique à Paris XII
Jeanne Bernard : psychanalyste, Paris. Discutante
Jacques Broda, sociologue, Marseille
Francine Barois, Odile Chabre, infirmières. psy, F.I.A.P.M.C
Marie Depussé : écrivain, Paris. Discutante
Frédérique De Carvalho : poète, formatrice d'atelier d'écriture, " Terres d'Encre " St Vincent s/Jabron.
Jean-François Coudurier : psychanalyste, Discutant
Michel Fennetaux : écrivain, psychanalyste, Paris
Hillel Feuerwerker : architecte. Discutant
Jean Louis Giovannoni : poète, assistant social en psychiatrie, Paris.
Pascale Hassoun, psychanalyste, Paris
Pierre Helly, metteur en scène, et les comédiens du " Théâtre de l'Autre Scène " : F.I.A.P.M.C de Montfavet.
Michèle Jung : psychanalyste, docteur en Lettres, Lunel
Claude Maillard : écrivain, psychanalyste. Paris
Jacqueline Mathieu : psychanalyste, Cavaillon Discutante
Vincent Mazeran : psychanalyste, Montpellier.
Christian Mazzuchini : comédien, Marseille
Simone Molina : poète, psychanalyste, ECRPF, Avignon
Isabelle Mounier : metteur en scène, comédienne.
René Pandelon : psychanalyste, responsable des Ateliers de Création. Montfavet . Discutant.
Jean-Pierre Raffaelli : poète, metteur en scène, professeur d'Art Dramatique au CNR de Marseille
August Ruhs : psychanalyste, Autriche
Dominique Sorrente : poète, professeur en culture et Sciences Humaines à Euromed, Marseille.
Anne Vanier-Drüssel : artiste plasticienne. Discutante
Jean-Claude Xuereb : poète.